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La bataille fait rage autour du Directeur général de l’OMPI : alors que le personnel marque sa désapprobation, l’Afrique crie au racisme

22/10/2007 by Catherine Saez, Intellectual Property Watch 16 Comments

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Par William New
Des centaines d’employés de l’Organisation internationale de la Propriété intellectuelle, une importante agence des Nations Unies, ont signé une pétition appelant le Directeur général, Kamil Idris, à placer les intérêts de l’Organisation avant les siens pour répondre aux allégations selon lesquelles il aurait menti sur son âge sur des documents officiels et aurait agi de manière non conforme. Kamil Idris subit la pression de certains pays qui lui demande de démissionner, estimant qu’il n’est plus en mesure de diriger l’organisation.

Dans le même temps, le Groupe des pays africains de l’OMPI a introduit un nouvel enjeu dans le débat en publiant un communiqué de presse qualifiant la tentative menée principalement par les pays développés pour obtenir la démission de Kamil Idris d’attaque raciste et xénophobe.

L’appel lancé par le personnel de l’OMPI concernant Kamil Idris (en français et en anglais) est accessible aux abonnés.

Le communiqué du Groupe des pays africains concernant Kamil Idris (uniquement en anglais) est accessible aux abonnés de IP-Watch.

Vous n’êtes pas abonné? Cliquez ici (instructions en anglais).

Un âpre débat a eu lieu ces deux dernières semaines sous la rubrique ‘Comment’ de la page principale du site de Intellectual Property Watch (www.ip-watch.org). De nombreux commentaires ont mis l’accent sur une série de lettres publiées dans la rubrique ‘Inside Views’, notamment une lettre ouverte demandant à Kamil Idris de démissionner d’un groupe d’employés de WIPO qui se fait appeler « Cincinnatus ». [En référence à un fermier romain qui, selon des sources, a été choisi comme dictateur alors qu’il était de condition modeste et qui, en quelques semaines, emmena l’armée romaine vers la victoire avant de retourner travailler dans les champs.]

Un certain nombre de commentateurs apportent leur soutien à Kamil Idris, ce qui n’est pas le cas pour d’autres. Edwin Nnametu, un agent de brevets nigérian, a déclaré que « L’Organisation a récemment été placée sous le feu des projecteurs, ce qui l’a mise au plus bas de l’échelle » et a appelé à faire preuve de retenue. Philip Gough a écrit que « La question n’est plus de savoir ce qu’il adviendra de Kamil Idris, mais bien de savoir quel est l’avenir de l’Organisation. » Il s’est également interrogé sur le recrutement éventuel de membres de la famille de certains ambassadeurs ou autres officiels qui, à l’époque, avaient apporté leur soutien à Kamil Idris, une allégation courante. La liste du personnel de l’OMPI, que Intellectual Property Watch s’est récemment procuré, montre qu’il peut exister une part de vérité dans ces propos. Un autre commentateur a critiqué le communiqué de presse publié suite aux Assemblées générales de septembre-octobre qui n’ont pas débouché sur des conclusions et ce, apparemment, pour la première fois dans l’histoire de l’OMPI. Le communiqué de presse qui a été publié pas moins de cinq jours après les Assemblées ne faisait pas mention de l’enquête en cours et des tentatives visant à démettre Kamil Idris et son équipe de leurs fonctions, deux questions qui ont dominé l’intégralité des débats.

Plusieurs commentaires, qui s’avéraient trop caustiques ou qu’il n’était pas possible de vérifier, n’ont pas été publiés sur le site Internet de IP-Watch. Un commentateur a cité certaines questions qui, selon des sources, ne cessent d’être posées dans les couloirs de l’OMPI concernant la nature des liens qui existent entre le Directeur général et son conseiller spécial Khamis Suedi, qui a démissionné sans bruit en 2005 alors qu’il faisait l’objet d’une enquête des autorités suisses pour ses liens présumés avec le scandale ‘Pétrole contre nourriture’, la soudaine promotion, inhabituellement élevée, accordée à un agent de sécurité qui avait intenté une action en justice contre l’Organisation, la supervision par un employé de l’Organisation des travaux de construction de la piscine personnelle de Kamel Idris pendant ses heures de travail et la possible disparition de certaines sommes d’argent de l’Organisation. Aucune des allégations contenues dans ces questions persistantes n’ a été démontrée malgré les enquêtes menées, l’OMPI ayant critiqué ceux qui les répandaient. Une autre série de commentaires fait état de prétendus actes criminels qui n’ont pas été prouvés.

La vague de mécontentement augmente

Plus de 230 employés (au bénéfice de divers types de contrat) ont signé un appel la semaine dernière dans lequel ils déclarent : « Considérant la controverse continuelle qui entoure votre façon de gérer l’Organisation, la perte de confiance exprimée par une grande partie des Etats membres, dans la direction de l’Organisation, lors de la tenue des Assemblées de cette année, les dommages que ceci entraîne pour le bien-être futur de l’Organisation, nous vous demandons de ne pas placer vos intérêts avant ceux de l’Organisation et de son personnel. »

Une note accompagnant l’appel expliquait que les employés avaient la possibilité de signer l’appel sans que l’Association du personnel de l’OMPI ne soit impliquée ; Elle a été signée par 230 employés en trois jours. La liste des signataires n’a pas été diffusée, mais elle a été vérifiée par un notaire à Genève qui a en sa possession les originaux des pages de signatures. Ces pages peuvent être consultées uniquement par le Directeur général, le Président de l’Association du personnel de l’OMPI, l’ombudsman, le contrôleur interne et le conseiller juridique. Toutes ces personnes, plus quelques autres, ont reçu la note.

Les efforts se poursuivent pour récolter plus de signatures sans pour autant perturber les activités du Secrétariat, selon la note. L’Association du personnel et l’administration ont été chargées de veiller au respect de ce principe. « Il est demandé à l’administration d’avoir l’obligeance de ne pas entraver les droit des employés de l’Organisation à exprimer leurs opinions en toute dignité et avec respect, » précise-t-elle.

Un rapport indépendant de l’entreprise de conseils PriceWaterhouseCoopers publié en juin a noté deux attitudes dominantes chez les employés de l’OMPI : un « manque de fierté » envers l’Organisation et la reconnaissance de la nécessité de changer la culture organisationnelle (IPW, OMPI, 10 juillet 2007). Selon ce rapport, qui souligne des problèmes de gestion, l’OMPI comptait environ 1600 employés à plein temps et à temps partiel en 2006.

L’Afrique prend position

Kamil Idris est originaire du Soudan. Dans leur communiqué, le groupe des pays africains « condamne de la manière la plus vigoureuse l’ampleur prise par la campagne de calomnies et d’intimidations menée à l’encontre du Dr. Kamil Idris, Directeur général de l’OMPI. » Le groupe a également demandé « à ce qu’il soit mis un terme immédiatement et de manière inconditionnelle à la campagne insidieuse menée à l’encontre du Directeur général et de sa région d’origine. »

Le communiqué, qui est daté du 11 octobre et aurait été diffusé auprès des gouvernements membres sans avoir été signé, fait référence à un dessin, qui aurait circulé à Genève, dépeignant Kamil Idris de manière raciste. Selon le communiqué, le dessin montrait M. Idris en mouton noir chassé à coup de pieds par un groupe de moutons blancs, le tout sur fond de drapeau suisse. Il s’inspire de l’affiche hautement controversée utilisée par le parti d’extrême droite de Christoph Blocher, le ministre suisse de la justice, qui fait campagne sur le thème de la lutte contre l’immigration. Cette affiche a contribué au déclenchement d’émeutes sans précédent et d’autres violence dans le contexte des élections générales qui auront lieu le 21 octobre dans tout le pays.

« Au final, le dessin, qui doit être condamné et rejeté par tous, comme l’a été l’affiche précitée, véhicule le message qu’il ne peut y avoir de sécurité à l’OMPI et en Suisse qu’à condition de jeter les personnes noires dehors, sachant que les moutons blancs donnant les coups de pied portent le logo de l’OMPI, » précise le communiqué.

Le nom de Kamil Idris, qui occupe la fonction de secrétaire général depuis 1998, a été mentionné à plusieurs reprises ces dernières années dans des affaires en lien avec des problèmes de gestion financière et de personnel à l’OMPI. Il y a trois ans, l’Organisation affichait un déficit alors même qu’elle figure parmi les institutions des Nations Unies qui font le plus de profit du fait de l’explosion des droits de propriété intellectuelle. Toutefois, aucun acte illicite de sa part ou de celle de ses principaux conseillers n’a été prouvé, un point que soulignent ses défenseurs.

Les Etats membres et l’opinion publique ont semble-t-il été marqués par un rapport confidentiel publié en 2006 par le contrôleur interne, rapport que l’OMPI a cherché à faire disparaître. Ce rapport, dont l’OMPI a demandé à ce qu’il soit retiré du site Internet de Intellectual Property Watch au début de cette année, met en lumière les fausses déclarations faites par Monsieur Idris de manière systématique concernant son âge depuis que la date de 1945, au lieu de 1954, a été inscrite comme année de naissance dans son dossier avant le début de son engagement à l’OMPI au début des années 80. L’inscription d’une date de naissance erronée a permis à M. Idris d’afficher le même âge que deux autres candidats à un poste qu’il obtiendra par la suite. M. Idris a rétabli la bonne date de naissance en 2006, une correction minimisée par son bureau qui n’y a vu qu’une simple correction due à une erreur technique.

Le groupe des pays africains a défendu le dossier de M. Idris à l’OMPI, indiquant « qu’il souhaitait que soit noté que l’OMPI n’est pas seulement l’organisation du système des Nations Unies la plus contrôlée et la plus supervisée, elle est également la plus prospère. C’est la seule organisation qui affiche un surplus dans sa gestion financière et budgétaire et enregistre chaque année des revenus substantiels. » Lors de l’exercice 2006-2007, l’OMPI a enregistré un surplus de dix millions de francs suisses malgré des dépenses supérieures au budget.

Le communiqué africain suggère également que la majorité des Etats membres de l’OMPI ont soutenu M. Idris lors des dernières Assemblées générales, dont l’échec est dû à la demande présentée par les pays développés visant à ce qu’un accord soit adopté concernant l’affaire Idris. Lors de l’Assemblée, plusieurs participants ont indiqué que de nombreux Etats membres, qui n’ont pas appuyé l’appel à la démission, ont dit souhaité la mise en place d’une procédure équitable, mais n’ont pas pris position sur les allégations à l’encontre de M. Idris.

Le communiqué des pays africains affirme également que M. Idris a contribué au développement de l’OMPI, faisant passer l’Organisation d’un organe juridique et technique à une « structure orientée vers le développement mondial. » Pourtant, lors des négociations entamées depuis 2004 afin d’élaborer un programme de développement pour l’OMPI, des officiels n’ont cessé de dire que leurs efforts n’étaient pas soutenus par le Secrétariat de l’Organisation. En fait, Kami Idris et son cabinet ont été fréquemment critiqués comme étant par trop sous l’influence des pays développés qui, dans la mesure où ils détiennent la plupart des droits de propriété dans le monde, sont les premiers contributeurs au budget de l’Organisation.

De nombreux représentants des pays développés se sont demandés pourquoi les Etats-Unis, la Suisse et d’autres pays développés poussaient aujourd’hui M. Idris à la démission. Les plus sceptiques se demandent si cela est lié à l’adoption cette année de l’Agenda pour le développement, à l’échec des tentatives d’harmonisation des régimes nationaux de brevets (le thème de prédilection des entreprises privées des pays développés) ou le souhait de voir à nouveau un représentant d’un pays développé à la tête de l’Organisation.

Les Etats-Unis et les représentants des autres pays développés ont maintes fois rejeté ces suppositions, insistant sur le fait que leur attitude était guidée par une inquiétude concernant les actes illicites qui auraient pu être commis par M. Idris et le sentiment que celui-ci a perdu sa capacité à gouverner l’Organisation.

Les commentaires laissés sur le site de Intellectual Property Watch permettent peut-être mieux de se faire une idée de l’esprit qui règne au sein de l’Organisation. Comme l’a souligné un commentateur :

« Un grand nombre de collègues de l’OMPI exprime aujourd’hui le souhait que l’organisation redevienne ce qu’elle était : Un lieu de créativité, d’enthousiasme pour le travail, de respect et d’honnêteté. Nous devons écrire un nouveau chapitre de notre histoire, pour le bien de nos partenaires professionnels, la satisfaction de nos Etats membres, la sérénité de notre pays hôte et surtout pour le bien-être et la sécurité de chacun de nos collègues. Une décision forte est aujourd’hui nécessaire. Il n’est pas utile de faire endosser à une seule personne toutes les erreurs commises au cours des dix dernières années. Nombre d’actions positives ont également été accomplies. Notre Organisation a grandi et non pas seulement en nombre. Le personnel de cette Organisation demande que l’on lui fasse à nouveau confiance, en la personne du Directeur général lui-même. »

Pour toutes questions, veuillez contacter info@ip-watch.ch

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Filed Under: Français, United Nations - other, WIPO

Comments

  1. Vox Populis says

    17/10/2007 at 9:59 pm

    I do not share the very aggressive approach used by certain delegations during the discussion of the infamous agenda item 12, which none of the WIPO program managers has dared to explain in the recent briefing sessions to the staff. I also disagree with the way in which the Idris age affair has been handled from the very beginning by the JIU, certain member states from the North, and why not say it, from the South. But the worst has finally arrived. Now we are hearing all sorts of accusations about racism and xenophobia. This is the logical sequel after the regrettable outcome of the WIPO assemblies and the subsequent circulation of a racist poster in WIPO premises. But let us not fool ourselves. It will be another attempt at diverting attention from the main issue at the root of the current institutional crisis: the violation of WIPO staff rules and regulations by its Director General. Allegations of racism and xenophobia cannot be used to justify evident wrongdoing. I guess Paul Wolfowitz could have claimed that he was being the victim of anti-Semitism when he came under attack at the World Bank. Mr. Idris has admitted to having misrepresented his age for 24 years when he decided to change his birth date in 2006. Mr. Idris was first elected Director General in 1997. If he was actually born in 1954 as he now claims, then Mr. Idris assumed this high post at the age of 43, thus making him one of the youngest Director Generals of any UN agency in history. But the member states, some of which are now staunchly backing Mr. Idris, believed then that they had elected a 52 year old man to that position since he was supposedly born in 1945. It thus follows that Mr. Idris deceived the WIPO staff and the member states that elected him. It is difficult to work in a place in which the staff rules and regulations are violated precisely by the very same person who is called upon to enforce them. The North should be ashamed for having been so reckless in presenting the Idris age case. But the South should feel embarrassed for defending someone who has deceived them and openly violated staff rules and regulations. Sooner or later truth will prevail. Due process, whether it takes 2 months or two years, will not exonerate Mr. Idris. And both the member states from the North and the South alike will have a lot of apologizing to do to themselves and to all those who, like me and many other employees, still believe that WIPO can make a difference for the North and the South.
    Vox Populis

    Reply
  2. Philip Gough (pseudonym) says

    18/10/2007 at 12:03 am

    In a storm any port

    The contemptible smear campaign that is the subject of the statement purportedly by the African Group must be condemned. At least, its scope appears to be limited. The offending cartoon seems to have circulated within WIPO only. Most staff members only learned of its existence through an e-mail message the WIPO administration sent. No one knows how it reached the African Group.

    The existence of a smear campaign, even of limited scope is deplorable, and should not be seized upon by anyone to fan the flames of racism. To make hay from this inexcusable incident, to use it to mobilize support for the embattled Director General is indecent. Everyone remotely interested in WIPO is aware of the evidence suggesting the Director General fiddled with his birth date. Pretending there is no such evidence or that it can not be considered for formalistic reasons has the effect of lending credence to these charges. As long as they are not answered, a cloud of suspicion will continue to surround Idris. Indeed, it continues to grow as a result of Idris’ own effort to disparage his accusers. The so-called Brief Note he issued in the lead up to the Assemblies has refreshed everyone’s recollection of the other misdeeds he was allegedly involved in in recent years.

    By taking cover behind legalistic arguments, rather than answering the charges against him, and by orchestrating a campaign to disparage his accusers Idris has ended up forfeiting the level of support he used to enjoy, particularly but not only among the members of Group B. Without this he can not effectively govern the organization. This is the situation he must address. No one thinks that at this stage he can turn the situation around and regain the support and confidence of the member states whose support he lost as a result of his stonewalling. Those who are charging these same member states with racism are not doing Idris’ cause any favour. Surely, they do not wish to suggest that because of his race he should not be held to account.

    In this stormy sea, the charge of racism will provide no shelter. Innocent or guilty, the only way out is for Idris to leave the organization. His friends would render him a better service, if they helped him see this. No one is served by encouraging him to battle on.

    Reply
  3. Enki says

    18/10/2007 at 2:34 pm

    Nous voici en présence d’un sérieux dilemme.

    D’une part, nous ressentons tous le besoin de voir lavées les erreurs du passé, afin de pouvoir travailler désormais sur des bases plus saines. Mais, certaines entités (qu’il s’agisse d’Etats-Membres ou d’individus) pourraient se servir de cette situation embarrassante afin de régler certains aspects plus politiques, et cachés. Ne soyons pas dupes.

    D’autre part, nous constatons

    Reply
  4. Daedalus says

    18/10/2007 at 5:44 pm

    Irrespective of the strengths or weaknesses of the various allegations made against you, Director General, the central question at this stage is whether your continued stay at the helm of WIPO serves the best interests of the Organization.

    Although they might not say so openly, even your most fervent supporters know that, since this year’s Assemblies, this is no longer the case. This is not a North/South issue, this is an issue that concerns all equally.

    In light thereof, Director General, spare yourself the unseemly spectacle of hanging on in desperation to your position, but opt with courage and dignity for the only remaining honorable solution.

    Daedalus

    Reply
  5. Thomas weiss says

    18/10/2007 at 6:19 pm

    It is clear that the presumed racial insult is another Idriss ploy to divert attention and to drag the Adrican Group in the mud with him. He was never known to be particularly proud to be an Adrican or for that matter a sudanese. Member states will know better than to be fooled by this

    Reply
  6. Tao says

    23/10/2007 at 10:40 am

    Voici le mail que l’ensemble du personnel a reçu ce matin, rédigé par le beau-frère de Monsieur Kamil Idris. Nous sommes nombreux

    Reply
  7. Philip Gough (pseudonym) says

    23/10/2007 at 4:17 pm

    Deux poids et deux mesures

    A propos du message ci-dessus, le Directeur du Personnel et le Conseiller Juridique ont sanctionné un message du Conseil du Personnel au sujet de sa pétition sans pour autant mentionner l’envoie de messages de soutiens. (Voir le courrier ci-après adressé à tout le personnel.) Apparemment, l’envoie d’un message obséquieux par le beau-frère de Kamil Idris est autorisé.

    Juan Antonio Toledo Barraza 23.10.2007 11:58 >>>

    Dear Colleagues,

    Referring to the message of October 22, 2007, of the Staff Council
    regarding a petition, the subject of the petition falls within the
    mandate of the Member States and the Director General himself.

    As a consequence, staff members are invited to continue to focus on
    their work, bearing in mind the general rules of conduct expected of
    international civil servants.

    (the French version will follow)

    Juan Antonio Toledo
    Director
    Human Resources Management Department

    Edward Kwakwa
    Legal Counsel

    Reply
  8. Brian Thompson says

    23/10/2007 at 6:02 pm

    Mr. Yassin

    What is the difference between nation and People?The DG has not lived by the values you mention. He is instead sacrificing the interest of the organization and the dignity of his nation for his own narrow self interests. All the above does not address the issues at stake. No one is chaalenging the achievements. The question at stake is one of wrong doing. The above defence and advise is counterproductive and will not help the DG. He should listen to more helpful advice.

    Reply
  9. Tao says

    25/10/2007 at 10:43 am

    Chers collègues,

    J’ai assisté à la réunion de 16h30 du 23 octobre et, en réponse à votre demande de contribution, je vous fais parvenir les refléxions qui suivent.

    Pour commencer, comme vous, je ne peux que déplorer que les délégués du personnel n’aient pas été invités à participer à chacune de ces réunions. Les délégués sont les représentants élus du personnel, et la décision du DG de ne pas inviter le conseil du personnel, outre un flagrant déni de démocratie, me semble participer d’une stratégie de division du personnel. La décision d’organiser plusieurs réunions au lieu d’une ou deux grandes réunions, de considérer le personnel comme un saucisson que l’on découperait en rondelles relève aussi de cette stratégie

    Par ailleurs, le message du directeur des ressources humaines concernant la pétition hebergée par l’association du personnel participe toujours de la même stratégie, allant jusqu’à dénuer la pétition de tout fondement dans la mesure où son sujet tomberait sous la coupe du mandat des Etats membres et du DG alors que, loin d’avoir la prétention de vouloir se substituer aux instances qui gouvernent l’organisation, il me semble que les signataires de la pétition ont simplement voulu faire part de leur préoccupation au sujet de la crise institutionnelle qui frappe actuellement notre organisation. Il s’agit de défendre notre liberté d’expression, pas d’usurper un pouvoir que le personnel n’a jamais eu.

    En ce qui concerne la réunion proprement dite, le DG s’est longuement étendu sur son bilan passé, globalement positif et guère criticable en termes de conditions de travail pour le personnel, mais s’est très peu attardé sur la crise actuelle et est resté plutôt évasif sur les moyens à mettre en oeuvre pour en sortir, en dehors d’un appel au personnel à rester apolitique et à vivre et travailler en “harmonie”.

    Pour le reste, il s’est longuement étendu sur la déplorable affaire de de l’affiche dite des “moutons noirs”, sans faire aucune mention de la pétition actuellement hébergée par l’association du personnel, au point qu’un incident raciste isolé a fini par occulter une petition signée par des centaines de membres du personnel de toutes races et nationalités.

    Quelques questions intéressantes lui ont été posées, notamment au sujet du mail personnel de soutien au DG que l’un de nos collègues (Ali Yassin, pour le nommer) a envoyé à l’ensemble de l’organisation en utilisant l’adresse wipo.mail. Le chef des ressources humaines a répondu que le cas allait être examiné et que des sanctions appropriées seraient prises. Chose surprenante, le DG ne semblait pas être au courant de l’affaire alors que, selon la rumeur, Monsieur Yassin ferait partie de la famille du DG.

    La réunion s’est conclue sur l’intervention d’un collègue (que j’aurai la décence de ne pas nommer) qui s’est plaint d’avoir subi des pressions pour signer la petition susmentionnée. J’ignore comment les choses se sont déroulées dans l’équipe de ce collègue, mais dans mon équipe, de nombreux collègues ont signé la pétition, quelques-uns ont refusé de la signer, mais signataires et non-signataires continuent à co-exister et travailler ensemble sans que cela pose de problèmes, que ce soit au niveau du travail ou des rapports entre personnes, dans l’harmonie chère au DG. En dehors de l’intervention de ce collègue, je n’ai pas entendu parler de cas où des personnes auraient subi des pressions pour signer la pétition. Bien au contraire, j’ai plutôt entendu des rumeurs faisant état de pressions pour ne pas signer la pétition.

    En conclusion, j’ai eu l’impression que toute critique ou dissension était de fait mise dans le même panier que l’incident raciste mentionné plus haut, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences extrêmement négatives sur l’ambiance au sein de l’organisation. Par conséquent, il faut inviter un maximum de collègues à signer la pétition (pour ceux qui ne l’auraient pas déjà fait) et à apporter leur soutien au Conseil du personnel évincé de la série de réunions organisée par l’administration.

    L’administration marquera peut-être des points à court terme en muselant notre liberté d’expression, mais à long terme, elle ne parviendra jamais à brider notre liberté de penser.

    Reply
  10. en-ki says

    25/10/2007 at 11:51 am

    Quelques notes concernant prises lors des réunions d’information qui ont été organisées les 22 et 23 octobre 2007, par le Directeur général de l’Ompi.

    Quelques constats :
    L’information transmise au personnel est restée focalisée sur les seuls points positifs, et les acquis des dix dernières années, ce qui n’est-en soi- pas un problème, cependant, les points litigieux n’ont pas du tout été abordés.

    Certaines statistiques sont présentées de manière “partielle” et “partiale” :
    S’il est vrai que la grande majorité des employés de l’organisation est d’origine européenne, française ou suisse, elle l’est avant tout dans les plus bas échelons (G staff & temporaires), et c’est normal étant donné que notre organisation se trouve être implantée à Genève. Si la même comparaison devait être faite pour les niveaux plus élevés (P5 et plus), les proportions se trouveraient inversées.

    Quelques rappels :
    La bi polarisation au sein de l’organisation n’est pas l’œuvre, ni du personnel, ni du Conseil du personnel… mais avait été initiée dès le débat qui a surgi autour du fameux point 12 (pour lequel avait été faite la demande qu’elle fasse partie intégrante) de l’agenda des Assemblées des Etats membres 2007. C’est le refus de traiter ce point (par les représentants des pays en voie de développement) qui est à l’origine de cette scission.
    L’utilisation (malheureuse et regrettable) de cette affiche de l’UDC est restée -somme toute- très localisée (bâtiment OMM / Ompi) et n’a pas été “circulée, placardée et distribuée” dans le public, comme il avait été mentionné et répété diversement.
    Trop d’accent a été mis sur le thème du racisme, de la xénophobie et sur cette affiche du “mouton noir”, détournant ainsi l’attention afin que les points les plus importants, tels que les conséquences de tous ces écarts par rapport au respect du Règlement du Personnel, ne soient plus évoqués.
    Comment peut-on vouloir faire respecter les règles en vigueur, si l’on ne les respecte pas, soi-même ?

    Un point est resté sans réponse :
    Que se passerait-il si le grave différend qui oppose les groupes d’Etats Membres (suite à l’Assemblée Générale), n’est pas résolu ?
    En fait, quel est le risque encouru par notre Organisation, et surtout, par son personnel, dans le cas où les requêtes formulées par le pays-hôte et par les représentants des pays développés, ne seraient pas entièrement satisfaites ?

    Un regret :
    L’initiative de la pétition a été vivement critiquée et présentée comme étant une tentative pour diviser le personnel, qui devrait normalement rester “neutre, apolitique et silencieux”.

    Depuis ce jour, il semble même que la récolte de signatures pour cette pétition soit interdite par le Département des Ressources humaines de l’OMPI, ce qui est contraire aux droits les plus élémentaires de chacun pour pouvoir s’exprimer. Nous ne vivons pas en dictature, dans les Organisations Internationales, ce serait un comble !

    Conclusions :
    Je pense que plus que jamais, que le Conseil du personnel doit être encouragé et renforcé dans son effort pour défendre notre environnement professionnel.
    Même si nous travaillons au sein d’une Organisation affiliée aux Nations-Unies, le personnel ne doit pas se laisser prendre en otage par une administration, qui cherche de résoudre les problèmes personnels de quelques hauts-fonctionnaires.
    Je reste persuadé cependant que de focaliser toute notre attention sur la personne même du Directeur général, est une erreur. Il s’agit bel et bien d’un groupe de personnes, dont il a su s’entourer (membres de famille, conseillers et cabinet), et qui nuisent continuellement à la bonne santé de notre Organisation.

    Appel à l’aide :
    Nous souhaitons vivement que les représentants des Etats membres, et en particulier le Représentant de la Suisse, notre pays-hôte, puissent accélérer les démarches nécessaires pour faire cesser le plus rapidement possible l’inacceptable emprise qu’a ce petit groupe de personnes, sur l’ensemble du personnel de l’Organisation. Cet appel est d’autant plus pressant, que l’Administration de l’Ompi commence à provoquer une ambiance de peur et d’insécurité au sein de son petit personnel, au moyen de menaces, de mises en demeure.

    Reply
  11. ali yassin says

    25/10/2007 at 3:42 pm

    To my surprise I discovered in your Website that I am a relative of the DG Dr. Kamil Idris, people are just looking for what pleased and assure them not for the reality.
    The email is my own initiative.
    If I have a blood relation with the DG Kamil Idirs, it should definitely go back to Adam and Eve.

    Reply
  12. ali yassin says

    25/10/2007 at 5:12 pm

    selon la rumeur, Monsieur Yassin ferait partie de la famille du DG.
    Dear browsers look carefully and highlight the word: (rumeur, rumeur, rumeur).
    I have no comments dear colleagues or colleague.
    Many thanks for bringing your facts from (rumeur)

    Reply
  13. jerry says

    26/10/2007 at 9:54 am

    Mr Yassin´s first defence (comment 6) is very revealing. No one has said he is a blood relative, but rather a brother-in-law?

    Reply
  14. ali yassin says

    26/10/2007 at 4:37 pm

    it is niether nor do you understand please?

    Reply
  15. zia says

    03/11/2007 at 11:00 am

    Je souhaite attirer l’attention des lecteurs sur les différentes pressions exercées actuellement par l’administration de l’OMPI, voire par certains responsablles de secteurs de cette organisation.

    Le personnel de l’OMPI travaille actuellement dans un climat de peur et de crainte.

    L’administration a clairement fait savoir que la pétition n’était pas du ressort du personnel et que les membres de l’organisation devaient se concentrer sur leur travail.

    Du reste, la version française de ce message n a toujours pas été communiquée au personnel.

    Certains responsables demandent à leurs employés de rester apolitiques en leur disant que ce débat les dépasse….il est vrai que nous n’avons probablement pas la maturité nécessaire pour nous exprimer ni meme pour avoir d opinion personnelle.

    D’autres membres ont recu des courriers de
    l administration leur signifiant qu ils avaient enfreint les normes de conduite relatives aux droits des fonctionnaires internationaux. Je suggère à l’administration de lire le paragraphe 19 de ces mêmes normes.

    Les membres du personnel de l’OMPI ne veulent en aucun cas faire de politique, ils souhaitent travailler dans des conditions de respect, sans intimidation et sans pression de la part de l administration.

    La pétition est un moyen d’expression de cette liberté et il est absolument contraire aux valeurs démocratiques de décourager les gens de la signer.

    Reply
  16. ali yassin says

    18/11/2007 at 3:15 pm

    The following is an email I received among many, but the [author] of this one asked me to share it with your browser,
    With my best regards
    Dear Ali,
    I would like to share with you our gladness for the bright way of handling the issue of the newspaper. In fact – yesterday- all the newspapers wrote wonderful things on Dr. Idris, especially ((Alsoudani)) newspaper, I am sure that you were following them.
    In the internet, there are nothing really say or to comment on, totally nothing, its only showing the anger and rude of some unrespectable people (within and outside WIPO), from the ambitious, strong will, and from the professional way of handling all cases of Dr. Idris. Beside the fact that he is Sudanese. Personally I do so much like the way that Dr. Idris is acting against this entire ridiculous attack and cheap campaign against him.
    Let me ask those dear Ali, that,
    1- where were WIPO before Dr. Idris raised the awareness about its existence, especially in the developing countries?
    2- where were WIPO before the Dr. Idris intelligent technique of increasing efficiency and effectiveness of its work?
    3- Where were WIPO – that small, neglected and ignored organization, before Dr. Idris created its image?
    4- Where were WIPO before the implementation of his plan and wish (which came in his first letter of acceptance of the first election as WIPO DG on 1997)- in finding the WIPO World Wide Academy, and explain to the world the noble and professional aim of that academy?
    5- Where were WIPO before Dr. Idris contacts the best universities ever to develop – in cooperation – the degree of Master in Intellectual property, and the general studies in the major of IP?
    6- Where were WIPO before Dr. Idris profoundly increase its image and position, through his smart connections with the world leaders and explaining that
    7- The goals of WIPO is not only to register the new innovations but to give the sense of creating new life, through IP system, and to improve theirs countries economy?
    8- Where were WIPO before Kamil been its DG, and shown the world that Change is life and push to let all of them is well prepared for the change?

    Eventually Yes, we all believe in Dr. Idris, that young man who throw himself long time ago in life jungle with its different land, and opened his mind widely in a brave, determination and strong principals, aiming and hoping to be a senior professional person.
    Kamil Eltayeb Idris is the kind of people who can draw strategically the aims and goals, and then finds the most possible ways in reaching that goals and hopes, and in a very smart, honorable and polite ways all along the road. He is the person who pays every time gratitude to GOD in Joy and happiness, as well paying dedication to life for being as it is.
    Dear Ali,
    Five years before, I established my meditation lessons through an Indian author and meditation Activists named (OSHO), In all lessons I took through the internet and in all the books I read to him, I saw the way that Kamil moved through and up in his career & life, some many years ago (as the stories of my grandmother tell us how much he was patience, tolerance and willing to accomplish since he was young). Surely since he decided to complete studying in two different universities in Sudan on the same time. I would like to say that all these spiritual lessons that I learned in the last five years through (OSHO), It would very much be founded in Kamil personality and since he was young, his courage, his innovations, his self confusion to himself on any shortage and the way to increase his knowledge, his enthusiasm and ambitious, his self commitment for continues learning and to build
    The wealthiest skills and competencies, and his eagerness & determination to build a better future.
    Yes… we believe on Dr. Kamil Idris, and will continue learning from him, despite of anything might come up to critics him, despite of any ugly opinion appear from cheap and frustrated people.
    Yes, we believe on Dr. Kamil Eltayeb Idris without anything to obtain or to get in return. We believe on him because he deserves everything good, as well because we are all loyal and honorable big family and we know each other’s values.
    Kindly forward this message to Dr. Idris and to WIPO
    We wish all of you – all the best – and to continue showing the world you’re special determination and loyalty to a man that his country is proud of him.
    Best regards,
    A relative from Sudan

    Reply

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